la mort se promène dans ce jardin

Ils sont longs les chemins
Ils dont durs, incertains
On avance les yeux bandés

Je n’ai plus mal
Juste un petit pincement
De l’ancienne douleur
Mais celle, immense, qui me colle
C’est la mort qui me suit
Une ombre, une ennemie
Elle me regarde avec ses yeux froids
Je tourne la tête, ferme les yeux
Comme si elle n’existait pas
Mais elle, elle me voit
Elle m’attend, elle me prie
De venir me reposer enfin
Dans le froid immense
Qui habite mon cœur
Avec tous ces mots
Qui ne veulent plus rien dire
Il fait si beau sur ce banc
Je pourrais mourir là
Car il y a des oiseaux
Et des gens qui sourient
C’est une belle image
Pour la fin de ma vie
Je ne suis pas si vieille
Je ferais un cadavre exquis !

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