J’ai vu la misère, j’ai senti son odeur brulante dans mes narines, j’ai vu son regard écrasant, j’ai senti son toucher fiévreux sur mon bras et sur mon cœur froid, j’ai entendu ses pas nus étouffés sur le sol chaud, ses murmures enfantins me poursuivant. De peu, je l’ai vu se transformer en espoir, en sourire, en une envie de croquer dans la vie. La misère est-elle simplement le reflet de notre incapacité à partager ? En tout cas elle nous enseigne l’art d’un silence… coupable.
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