Cher Alfred
J’ai abandonné avec Marguerite, tu avais raison, elle n’avait que le parfum d’une fleur, le reste ce n’était qu’automne, des feuilles pourries, la nature en putréfaction. Désormais, tu sais, je ne peux plus sentir, voir, toucher les femmes. La nuit, je rêve que j’ai Alzheimer, pour les oublier.
Une femme c’est un papier cadeau avant noël, ah oui, c’est beau de l’extérieur ! C’est soigné, bien plié, Y a des couleurs, par exemple du rouge ! Sur les joues, les ongles, sur les pieds et sur la bouche, en fait si tu connais un peu le nature tu t’aperçois que ces couleurs chatoyantes signifient danger, un peu à l’image de la pumilio de Debrobates, la grenouille rouge dont les certaines tribus d’Amazonie extraient le poison pour enduire leurs flèches. La bouche des femmes, cette arche, est capable de sortir une tirade, sans aucune vulgarité, avec douceur, précision et fluidité mais qui te transperce le cœur et tu ne te relèves pas. Marguerite était une experte dans ce domaine.
Comme le papier cadeau, elles portent des vêtements qui épousent leurs formes à défaut de t’épouser, parfois elles montrent même un peu de la marchandise, pour nous émoustiller. Mais interdiction de toucher ! Ah non, Madame est un tableau dans le musée du Louvre, on regarde c’est tout ! C’est cruel, non ? Est-ce qu’on laisse les cadeaux de Noel sous le sapin toute l’année et on demande aux enfants de ne pas les ouvrir ? Non !, elles aiment titiller nos âmes pures, elles sont tortures !!
Et tu as vu ce léger dandinement lorsqu’elle marche en claquant en rythme l’asphalte, l’air de te dire, je te veux, je ne te veux pas, je veux, je ne veux pas, voilà la femme résumée dans sa démarche, une interminable hésitation, une oscillation entre extrêmes, et une constante contradiction.
As-tu déjà regardé les accessoires qu’elles portent ? Le sac en bandoulière, le poudrier sous la main, le talon aiguisé, les cils chargés, le regard affûté les gants… pour ne pas se salir, un complot, je te dis ! Des armes redoutables ! Qu’elles n’hésitent d’ailleurs pas à dégainer avec grâce et dextérité, en groupe parfois, pour feinter l’indifférence, t’assommer d’une œillade bien placée, ou te laisser sur ta faim. Te souviens-tu, mon ami, lorsque Rose est sortie de table avec Marguerite pour se repoudrer ? Oui tu te souviens certainement, tu bavais déjà.
Que nous sommes naïfs !, oui, naïfs, nous ne sommes pas aperçus qu’elles partaient à la chasse, pour récupérer le meilleur gibier et nous sommes ce gibier ! La féminité n’est qu’un piège ! Méfie-toi !! Un conseil abandonne Rose avant qu’elle ne t’avale tout cru. Regarde le bon côté des choses Alfred, ainsi samedi, on aura le temps de regarder le match de football devant une bière bien fraîche et repartir plus tard … à notre chasse.
Victor, ton ami..
J’ai abandonné avec Marguerite, tu avais raison, elle n’avait que le parfum d’une fleur, le reste ce n’était qu’automne, des feuilles pourries, la nature en putréfaction. Désormais, tu sais, je ne peux plus sentir, voir, toucher les femmes. La nuit, je rêve que j’ai Alzheimer, pour les oublier.
Une femme c’est un papier cadeau avant noël, ah oui, c’est beau de l’extérieur ! C’est soigné, bien plié, Y a des couleurs, par exemple du rouge ! Sur les joues, les ongles, sur les pieds et sur la bouche, en fait si tu connais un peu le nature tu t’aperçois que ces couleurs chatoyantes signifient danger, un peu à l’image de la pumilio de Debrobates, la grenouille rouge dont les certaines tribus d’Amazonie extraient le poison pour enduire leurs flèches. La bouche des femmes, cette arche, est capable de sortir une tirade, sans aucune vulgarité, avec douceur, précision et fluidité mais qui te transperce le cœur et tu ne te relèves pas. Marguerite était une experte dans ce domaine.
Comme le papier cadeau, elles portent des vêtements qui épousent leurs formes à défaut de t’épouser, parfois elles montrent même un peu de la marchandise, pour nous émoustiller. Mais interdiction de toucher ! Ah non, Madame est un tableau dans le musée du Louvre, on regarde c’est tout ! C’est cruel, non ? Est-ce qu’on laisse les cadeaux de Noel sous le sapin toute l’année et on demande aux enfants de ne pas les ouvrir ? Non !, elles aiment titiller nos âmes pures, elles sont tortures !!
Et tu as vu ce léger dandinement lorsqu’elle marche en claquant en rythme l’asphalte, l’air de te dire, je te veux, je ne te veux pas, je veux, je ne veux pas, voilà la femme résumée dans sa démarche, une interminable hésitation, une oscillation entre extrêmes, et une constante contradiction.
As-tu déjà regardé les accessoires qu’elles portent ? Le sac en bandoulière, le poudrier sous la main, le talon aiguisé, les cils chargés, le regard affûté les gants… pour ne pas se salir, un complot, je te dis ! Des armes redoutables ! Qu’elles n’hésitent d’ailleurs pas à dégainer avec grâce et dextérité, en groupe parfois, pour feinter l’indifférence, t’assommer d’une œillade bien placée, ou te laisser sur ta faim. Te souviens-tu, mon ami, lorsque Rose est sortie de table avec Marguerite pour se repoudrer ? Oui tu te souviens certainement, tu bavais déjà.
Que nous sommes naïfs !, oui, naïfs, nous ne sommes pas aperçus qu’elles partaient à la chasse, pour récupérer le meilleur gibier et nous sommes ce gibier ! La féminité n’est qu’un piège ! Méfie-toi !! Un conseil abandonne Rose avant qu’elle ne t’avale tout cru. Regarde le bon côté des choses Alfred, ainsi samedi, on aura le temps de regarder le match de football devant une bière bien fraîche et repartir plus tard … à notre chasse.
Victor, ton ami..
Que dire ? Que dire ? c'est extrêmement vrai et machiste en même temps. Mais bon Arnold, tu es pardonné car on sait que tu respectes les femmes.
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